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Nous croisons de plus en plus régulièrement de voitures électriques en 2020. Sa faible présence sonore nous étonne, tant nous nous sommes habitués au vrombissement des moteurs de voitures. En 2020, en dépit de la pandémie de Covid-19 et ses conséquences, le véhicule électrique ne connaissent que peu la crise.
En cette rentrée particulière, nos modes de vie apparaissent ébranlés et interrogés. La transition écologique émerge comme une urgence alors que l’on pointe du doigt, à nouveau, la pollution de l’air comme environnement propice aux maladies infectieuses. Nos modes de déplacement, dans leur nature et leur intensité, suscitent donc le débat, notamment au vu de leur contribution aux émissions de CO2. En mai dernier, à l’approche du déconfinement, on craignait ainsi le retour en force de la voiture thermique individuelle. Le “Monde d’après” était imaginé congestionné et les bienfaits du confinement sur la qualité de l’air comme une courte parenthèse.
Dans ce contexte, les mobilités douces ont suscité l’intérêt, notamment dans l’espace urbain. D’une part, le vélo s’est vu favoriser par la création de pistes cyclables temporaires dont certaines encouragent, aujourd’hui, la pérennité. D’autre part, la mobilité électrique a confirmé son essor. La filière fut notamment propulsée par le plan de relance du secteur gouvernement annoncé par le Gouvernement fin mai, auquel nous avons consacré un article.
De janvier à mai, 46 536 voitures électrifiés rechargeables ont été mis en circulation en France, pour une augmentation de + 76% par rapport à la même période, en 2019. Leur part de marché a également progressé, pour atteindre 6,1 %. Par ailleurs, en juin, 1 véhicule sur 7 vendu en Europe était électrique ou hybride. En effet, ils représentaient 16% du volume total de voitures immatriculées sur ce même mois. Les immatriculations de véhicule électrique ont enregistré une hausse de +153,23% en juin 2020 par rapport à juin 2019, dépassant, sur ce seul premier semestre 2020, le volume total des ventes de l’année 2019.
Cette évolution favorable s’explique, en grande partie, par les incitations financières prévues dans le cadre du plan de relance gouvernemental. Les 200 000 premiers véhicules initialement concernés par ses mesures se sont rapidement écoulés avant la fin du mois de juillet. Le Ministère de la Transition Energique a donc annoncé la poursuite du dispositif exceptionnel de prime à la conversion. L’élargissement aux véhicules Crit’Air 3 et les véhicules antérieurs (essences immatriculés avant 2006 et diesel introduits avant 2011) est maintenu.
Néanmoins, si les voitures électriques connaissent un fort engouement, leur prix vendues neuves demeure élevé. C’est pourquoi de plus en plus d’acheteurs potentiels se tournent vers le marché de l’occasion. En effet, ils peuvent y bénéficier de la décote des véhicules et, ainsi, de prix moins élevés.
En outre, l’occasion revêt un caractère écologique en ce qu’elle permet de prolonger le cycle de vie de la voiture électrique. Le coût environnemental initial de fabrication des véhicules électrifiés, en particulier de leur batterie, est important. Il s’agit, alors, de prolonger leur durée de vie avant d’amortir ce coût environnemental initial.
Pour préparer la résilience de nos modes de déplacement, c’est-à-dire leur viabilité dans le temps et leur accessibilité, l’occasion apparaît comme une piste intéressante. En ce second semestre 2020, l’évolution imprévisible des consignes sanitaires et des mesures de restriction risquent de perturber notre rythme quotidien. Nombre d’entreprises et d’organisations ont adopté une hybridation de leurs modes de fonctionnement. Les trajets en automobile risquent, ainsi, d’être plus irréguliers et ponctuels.
De plus, même pour des trajets moins nombreux, la voiture électrique revêt un intérêt économique. Une étude britannique menée par Direct Line Group a montré a montré que rouler en électrique permettrait une économie de 1 670 € par an. À l’heure où l’on évalue avec plus de précision les besoins des utilisateurs et le gain économique dont ils peuvent bénéficier, la mobilité électrique risque donc de se démocratiser.
Rappelons, par ailleurs, que la voiture électrique se prête de mieux en mieux à des trajets longs. Les autonomies affichées augmentent sans cesse et les différents tests réalisés, à l’image de Caradisiac sur BMW i3, démontrent l’intérêt du véhicule électrique sur des distances allongées.
La rentrée 2020 représente donc un temps de questionnements. Elle est peut-être le moment opportun pour faire le point sur vos besoins de mobilité. Vous pouvez vous faire accompagner par des acteurs de l’éléctro-mobilité, comme Greenmove, qui pourront répondre à vos questions. Greenmove a pris le parti d’apporter des solutions aux différents usages de la voiture électrique, déjà variés avant la crise. Ces solutions vont de la vente à la location longue durée. En ces circonstances plus incertaines, l’année qui vient peut vous pousser à réévaluer vos modes de déplacement. L’électrique est une solution qui semble, à l’heure actuelle, viable et éprouvée.
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Sources :